Le masque neutre, qui recouvre l’ensemble du visage permet aux comédien.nes de se connecter à leurs perceptions, à leurs sensations, à leurs émotions.

Il permet aussi de mettre à distance les habitudes mentales.

Étant privé du visage l’interprète est beaucoup plus sensible à ses tensions latentes, à la qualité de sa respiration, à la densification de sa présence scénique. C’est en cachant une partie importante de notre identité que le masque neutre met à nu.

Avec cet outil précieux nous explorerons le silence, le geste, la décomposition du mouvement, la précision des actions et des intentions, la force d’un déplacement, la qualité de l’immobilité. 

Des exercices sur le rythme et la relation spatiale accompagneront aussi la pratique. 

Toute cette préparation a pour objectif de créer une caisse de résonance à la parole.

Chacun.e va se confronter à un texte de son choix, mais dans une langue qu’iel ne maîtrise pas bien, afin d’explorer différemment le rapport à la parole.

Nous allons cheminer de façon ludique, en nous servant de l’essai et l’erreur pour avancer, tantôt avec des règles et des contraintes très précises, qui structurent le jeu, tantôt avec des formes plus intuitives. Ces deux approches se complètent et s’enrichissent l’une l’autre.

Dans un second temps et selon l’avancée du travail, nous pourrons faire des essais avec des demi-masques expressifs.

Distribution

avec les élèves-comédien.nes de la promotion 33 Gwyneth Baya, Selvi Kaya, Maï-Linh Leffray Bidous, Rose Métral, Éric-Roland Ntari, Étienne Rabaud, Imane Rezkallah, Léon Roiné-Rivière, Lucas Sekali, Waïl Souilou, Clarisse Tissot, Théo Trassoudaine