Candide

De Voltaire / Atelier dirigé par Arnaud Meunier

{besps}Ecole/atelier2012/unjeunesetue/diapo{/besps}

{magictabs}
description::

 

Théâtre Jean Dasté 


Ouverture publique d’atelier
Jeudi 11 octobre / 20 h
 

Entrée gratuite dans
la limite des places disponibles /
Réservation obligatoire

Renseignements et réservation
04 77 25 14 14

Durée estimée
2 h 

Au point de départ de la pièce de Christophe Honoré, une route de campagne, une nuit d’été. Une voiture renversée, juste après un accident, au moment du silence et des fumées. Et pour animer cette image-action, des corps d’une jeunesse de province qui se débattent, luttent contre l’ennui, les fantômes, les destins tracés. Des corps en guerre, mais une guerre privée. Un jeune se tue fait référence aux formes de représentation de notre temps, c’est-à-dire au cinéma, mais aussi aux récits éclatés en littérature, au théâtre contemporain, à la performance, à la danse, et tout cela en préservant la fable, l’histoire. Pour Robert Cantarella, Christophe Honoré a écrit Un jeune se tue afin que les élèves de 3e année se confrontent à la création d’un texte. Pour cette épreuve initiatique, ils vont devoir assumer un univers, une fiction et une incarnation qui va leur permettre d’entrer dans la vie professionnelle.

Un Jeune se tue sera publié par Actes Sud-Papiers

||||
Notes d’intention::

 

Note liminaire de Christophe Honoré

La première image fut celle d’une route de campagne, une nuit d’été. La première action fut celle d’une voiture renversée, juste après un accident, au moment du silence et des fumées. Et pour animer cette image-action, des corps d’une jeunesse de province qui se débattent. Luttent contre l’ennui, les fantômes, les destins tracés. Des corps en guerre, mais d’une guerre privée. Avec des visages tremblants, et joyeux, et disparaissant dans la nuit. Pour les images et les actions d’après, je fais confiance à Robert Cantarella et à sa troupe de jeunes comédiens. J’ai essayé de leur construire une histoire, des épisodes, des chemins. J’ai cru au récit que je leur demande de porter. Contraignant ma langue à moins de ruses, moins de manières. J’ai cru dans l’écriture d’une pièce où le réel serait à profaner.

Christophe Honoré
février 2012

Note d’intention de Robert Cantarella

La pièce que Christophe Honoré a écrite pour les élèves de L’École de la Comédie de Saint-Étienne, est une épreuve au sens que l’on donne à ce terme dans tous les parcours initiatiques. Ces élèves vont devoir assumer un univers, une fiction et une incarnation qui va leur permettre de changer de grade et d’entrer dans la vie professionnelle. Christophe Honoré a écrit POUR eux, en pensant à eux. C’est un accomplissement unique de leur étude. Je veux dire par là que Un jeune se tue réclame toutes les qualités d’acteur au plein de leur métier tout en leur demandant une innocence et une forme de virginité. Ils devront bien entendu entretenir ces qualités dans leur vie de comédien. En parlant avec Christophe Honoré de la pièce à venir, il m’avait proposé de répondre à la commande de ce que je désirais comme théâtre. Je lui avais répondu : « Écris un théâtre qui te ressemble absolument, réalisateur de films, écrivain et amoureux des signes en art. » Sa réponse est parfaite. Car la pièce Un jeune se tue fait référence, bien entendu aux formes de représentation de notre temps, c’est-à-dire au cinéma mais aussi aux récits éclatés en littérature, au théâtre contemporain, à la performance, à la danse, et tout cela en préservant ce qui nous importait le plus, la fable, l’histoire. Un jeune se tue est une romance terrible dont le sujet est l’amour, la mort et les fantômes. C’est une pièce sur les revenants comme nous l’avons dit après la première lecture et qui je le pense inaugure un théâtre d’après l’ironie, d’après le cynisme, d’après le règlement de comptes aux formes du passé, tout en jouant et en les articulant d’une autre manière.
La pièce en cela est romantique et baroque. L’une de nos rencontres intellectuelles s’est faite autour de la préface de
Cromwell de Victor Hugo. Un jeune se tue répond aux injonctions hugoliennes d’un nouveau théâtre qui prône le mélange des formes classiques et des formes les plus contemporaines.
« Il était temps. Une autre ère va commencer pour le monde et pour la poésie. » Cette phrase de Victor Hugo extraite de la préface de
Cromwell peut servir de guide à chacun des interprètes pour leur entrée dans le métier.
Que des élèves assument avec nous cette création est un geste historique qui nous rend joyeux.

Robert Cantarella
février 2012

||||
distribution::


Avec les élèves de la promotion 25 de L’École de la Comédie

Clara Bonnet, Marie-Ange Gagnaux, Yoann Gasiorowski, Itto Mehdaoui, Simon Pineau, Rémy Rancon, Aurélie Reinhorn, Lisa Robert, Camille Roy, Paul Schirck, Martin Sève, Martynas Tiskus

Assistant à la mise en scène Arthur Fourcade
Scénographie

Costumes
Ouria Dahmani-Khouhl
Son

(distribution en cours)


 

||||
création::


 

Mardi 10 juillet / 15 h et 19h
Mercredi 11 juillet / 15 h et 19 h
Vendredi 13 juillet / 15 h et 19 h
Samedi 14 juillet / 15 h et 19 h
Dimanche 15 juillet / 15 h et 19 h
Lundi 16 juillet / 12 h et 15 h


||||
photos::


{gallery}a/photos{/gallery}

Crédit photos : © Jean-Louis Fernandez


Crédit photos : © Jean-Louis Fernandez

{/magictabs}