Gentil petit chien

Hakim Bah / Aristide Tarnagda

Les Récréâtrales (Ouagadougou)

Atelier d’interprétation du 26 sept. au 28 oct.

Atelier-spectacle du 29 oct. au 5 nov.

Un clochard meurt avec son chien en sauvant Ortie lors d’une fusillade qui éclate sur une terrasse de café. Ortie décide alors, malgré la forte opposition de ses parents, de ramener la dépouille du défunt dans son pays pour qu’il soit enterré dignement auprès des siens. Arrivée là-bas, elle découvre que l’homme qui l’avait sauvée, n’était pas le héros qu’elle pensait. Il était en effet, parti de son pays depuis des années sans jamais donner de nouvelles. Son père qui s’était fortement endetté pour son voyage croule à présent sous ses dettes sur son lit de malade.

Ainsi, personne ne veut assister aux funérailles du défunt. Certains plus malins feront même disparaître le cercueil trop luxueux à leurs yeux. La belle-mère qui en veut au père d’avoir dépensé tout son argent pour envoyer le défunt à la place de son fils, le maltraite sur son lit de malade pour se venger. Et voyant en Ortie une aubaine pour son fils de partir, elle pousse ce dernier à la séduire.

Hakim Bah

Né en 1987 à Mamou (Guinée), Hakim Bah suit une formation en master 2 mise en scène et dramaturgie à l’Université de Paris-Ouest Nanterre. Il a effectué de nombreuses résidences d’écriture en France, au Burkina Faso, en Guinée, au Maroc, etc. Ses textes créés et joués en Afrique et en Belgique ont été repérés et mis en lecture dans différents lieux et festivals en France (Avignon, Francophonies en Limousin, Regards croisés, Text’Avril, Printemps des inédits, Comédie de l’Est, L’Apostrophe, Théâtre de l’aquarium, Tarmac, Théâtre 13, etc.). Son travail a reçu de nombreux prix (prix Journées de Lyon des auteurs de théâtre, Prix d’écriture Théâtrale de la ville de Guérande, Prix des inédits d’Afrique et d’Outremer, Prix du public au festival Text’Avril, etc.) et bourses (Institut Français, Beaumarchais, CNL). À la fois poète, dramaturge et nouvelliste, il a publié son premier recueil de poésie L’Envers en Vers aux éditions Edilivre en 2009. Ses pièces Sur la Pelouse, Le Cadavre dans l’œil, Ticha-Ticha sont publiées chez Lansman. Celle intitulée La Nuit porte caleçon est au nombre des douze textes présélectionnés sur les 216 reçus pour le compte de la deuxième édition du Prix RFI Théâtre 2015 dont le jury est présidé par l’écrivain ivoirien Koffi Kwahulé.

Aristide Tarnagda

Aristide Tarnagda est auteur, comédien et metteur en scène burkinabé. Après des études de sociologie, il fait ses premiers pas au théâtre de la fraternité de Jean Pierre Guingané et participe à plusieurs reprises aux résidences panafricaines d’écriture, de création et de formation théâtrales (Récréatrales) de Ouagadougou, dont il est aujourd’hui le directeur artistique.

Il a été accueilli en résidence d’écriture au Congo, en France, au Canada, au Brésil, en Allemagne, où il a écrit Façons d’aimer, Et si je les tuais tous Madame ? , Exils 4, Musika, Terre rouge, Je dois prendre l’avion.

Ces textes Les larmes du ciel d’août et Façons d’aimer ont été lus au Festival d’Avignon en 2007 et 2013.
En 2013 il est également invité au Festival d’Avignon/IN avec Et si je les tuais tous Madame ? Au TNP, il a joué dans Une saison au Congo de Aimé Césaire. Sa pièce Terre rouge, mise en scène par Marie Pierre Bésanger, dans laquelle il joue, est à l’affiche de ce même théâtre, du 21 au 31 janvier.

Il collabore avec  Lamine Diarra, Safourata Kaboré, Étienne Minoungou, Moïse Touré Eva Doumbia, Marie Pierre Besanger, Alexandre Koutchevsky, Odile Sankara, Paul Zoungrana…

Avec les élèves de 3e année (promotion 27) de L’École de la Comédie et des stagiaires du Laboratoire ELAN Récréâtrales
Arthur Amard, Lou Chrétien-Février, Alicia Devidal, Simon Terrenoire, Elsa Verdon

Sous la direction d‘Aristide Tarnagda

Atelier Gentil petit chien, en partenariat avec les Récréatrâles Elan à Ouagadougou avec Aristide Tarnagda, fév. 2016
Crédit photo : DR

voir les photos